76 teurs du congres sont partis pour Bruxelles avec beaucoup d'autres "intentions. C'est leur dessein vraisemblabement de prendre spécialement des mesures en considération contre les donneurs a loyer les films relativement aux préjudices essentiellement éprouvés et comme on pretend a 1 egard des préjudices primitifs a cause de la mise en circulation des films sonores. On croit que les exploitants de cinématographes réussiront a combattre ces préjudices en prenant de certaines résolutions dans les différents pays. Contre ces illusions il s'opposé en premier lieu notre point de vue économique, dont entre autres Ie représentant de la délégation d'Angleterre a fait preuve aussi dans son discours dans la séance d'ouverture officielle (1'augmentation des prix pour la prise a loyer les films sont en effet principalement la suite de 1'offre encore trop petite de bons films sonores et a mesure qu'on vendra plus de bons films sonores les prix pour la prise a loyer les films se réduirent de la même maniere au normal). Ensuite nous croyons en vertu de la pratique aux Pays Bas, oü tous les fabricants de films, tous les donneurs a loyer de films et tous les directeurs de cinématographes sont unis dans une seule fédération, que non par un combat, entre autres de directeurs de cinématographes contre les donneurs a loyer de films, mais au contraire par une meilleure coopération entre tous les groupes existant dans 1'industrie de films les difficultés qui se présentent aux donneurs a loyer de films ainsi qu'aux fabricants de films peuvent étre levées. Tous ces groupes ont en effet beaucoup d'intérêts communs, oü on ne doit que songer, a la censure de films, aux impöts entre lesquels les droits d'entrée, puis les droits d'auteur, la proportion avec la presse et pas moins Ie proportion avec 1'autorité. L'esprit irrité qui parait exister dans les différents pays aux directeurs de théatre contre les donneurs a loyer de films et les fabricants des films, sur quoi les différents délégués ont déja décharge leur coeur au commencement du congres a parfaitement disparu grace a la coopération obtenue dans Ie „Nederlandsche Bioscoop-Bond'' entre tous ces groupes aux Pays-Bas. (Au moment que Ie „Nederlandsche Bioscoop-Bond" n'existe pas il régnait aussi un tel esprit aux Pays-Bas). Par la grande coopération entre tous les groupes Ie „Nederlandsche Bioscoop- Bond" a su atteindre en effet: 1. que 1'existance de 1'industrie cinématographique aux Pays-Bas s'est déve- loppée sur une base saine a la suite de quoi (nous avons avec ceci notre institut d'arbitrage en vue qui fonctionne brillamment) ne se présentant des irrcgularités ni de la part des fabricants de films et des donneurs a loyer les films, ni de la part des directeurs de cinématographes; 2. que 1'autorité reconnait parfaitement 1'industrie de films et cinémato graphique; 3. que les droits d'entrée ont été réduits a une cinquième partie du tarif primitivement fixé; 4. que dans les communs oü 1'on avait surélevé les taxes d'amusement a 30 et même a 40 pour cent entre autres par la clöture des cinématographes de la part du „Nederlandsche Bioscoop-Bond", ces taxes ont été réduites a 20%; 5. que la censure de films par 1'état se trouve aussi sous la direction d'un représentant du „Nederlandsche Bioscoop-Bond"; 6. qu'une censure de films religieuse, entreprise par un nombre de municipa- lités qui ont voulu rendre impossible 1'industrie cinématographique dans leur communs avec une population prédominante catholique fut éliminée après que Ie „Nederlandsche Bioscoop-Bond" a tenu clos pendant presque un demi-an 35 cinématographes dans pas moins de quinze communes; 7. que les droits d'auteurs sur la musique sont devenus un fardeau portable: 8. les importateurs de films remplissent toujours leurs engagements envers les fabricants étrangers;

Historie Film- en Bioscoopbranche

Jaarverslagen | 1930 | | pagina 69